[Test] The Last Guardian sur PS4

Hey !

Aujourd’hui on va parler d’un jeu qui était attendu depuis des années : The Last Guardian sur PS4

J’ai mis du temps à écrire ce test, je voulais absolument terminer le jeu pour vous en parler (faut savoir que j’ai mis 3 jours à le lancer tellement j’avais peur d’être ultra triste à la fin). C’est donc chose faite !

Autant vous prévenir tout de suite… ce jeu va vous faire verser quelques larmes (ou au moins vous les faire monter un petit peu). Sauf si vous n’avez pas de coeur (mais ça, je peux pas prévoir).

Comme d’habitude, petite vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :

L’histoire :

J’ai vraiment pas envie de vous spoiler alors on restera sur : C’est l’histoire d’un petit garçon, dans un endroit inconnu, qui va vivre des moment plus ou moins faciles avec une grosse bestiole mythologique (mi-chat/chien, mi-oiseau) qui répond au doux nom de Trico. ET C’EST TOUT.

Si je vous en raconte plus, je vous gâche la découverte de l’histoire qui se fait tout au long du jeu et c’est vraiment pas le but.

Ce qu’il faut faire :

Trouver une sortie, résoudre des énigmes, mais aussi développer une complicité entre l’enfant et la créature. On va nouer une relation ultra choupette avec notre grand Trico, qui va évoluer tout au long du jeu (réponse aux ordres, mouvements disponibles, pouvoirs…) . Ensemble, ils vont devoir trouver des solutions pour sortir de ce décor en ruine qui s’effondre au fil du temps.

La durée de vie :

De mon côté, j’ai mis un peu plus de 10 heures pour finir le jeu, mais je pense qu’on peut y passer beaucoup plus de temps si on est dans la course aux trophées 😉

Ce que j’ai aimé :

• Les réactions hypers réalistes de Trico qui est pour moi LE personnage du jeu. C’est touchant, mignon, surprenant, troublant. J’avais vraiment l’impression de jouer avec GroChat. Les développeurs du jeu ont poussé l’intelligence artificielle de Trico jusqu’à la réponse aux ordres qui s’améliore au fil du jeu.
• L’histoire qui se dévoile petit à petit. Le début du jeu ne nous apprend pas grand chose sur ce qu’il s’est passé, il faut avancer pour avoir les réponses aux questions que l’on se pose.
• Les graphismes sont WAHOU. Les effets de lumière, les détails du paysage mais aussi de Trico (les plumes qui volent <3 ) et de l’enfant, l’immensité du décor. Tout est beau. Vraiment.
• Les sensations que le jeu procure : peur, joie, tristesse… tout y passe. La relation entre l’enfant et Trico est poignante, les ennemis sont stressants, les énigmes rendent dingues (alors qu’elles sont vraiment pas compliquées). Il joue clairement sur la corde sensible des joueurs et la larmichette est quasi obligatoire. (Brrrr les pieux que les méchants envoient dans Trico 🙁 )
• L’atmosphère poétique du jeu, les voix, la musique.

Ce que j’aime un peu moins :

• La maniabilité est parfois très compliquée. On veut descendre de Trico et y on arrive pas, on veut sauter à endroit précis et la caméra nous bloque un peu… Résultat, on a envie de casser la manette.
• Certains passages un peu redondants (surtout sur la fin).
• Le fait de ne pas avoir grand chose de négatif à dire sur ce jeu, bordel.

Pour conclure, ce jeu est magnifique. Tant au niveau des décors que de l’histoire, mais aussi de la complicité entre l’enfant et Trico (qu’on a envie d’adopter). Cette relation homme/animal est d’autant plus touchante qu’elle a un petit côté familier pour ceux qui ont des animaux de compagnie. Tout est fait pour qu’on s’émerveille et qu’on se plonge dans l’histoire, et c’est carrément réussi.

J’en retiens une superbe expérience. Ça fait du bien de voir un jeu réellement poétique, avec une relation qui évolue tout au long du jeu et des personnages aussi attachants. J’avais du mal à laisser Trico tout seul, ça m’a fait mal au coeur de le voir souffrir (je suis un peu sensible, j’avoue).

Comme annoncé au tout début, j’ai vraiment eu les larmes aux yeux plusieurs fois en jouant (elles sont même tombées à la fin). C’est couillon, mais on s’attache très vite aux personnages, on les voit évoluer, on vit tous ces moments avec eux… Bref, c’est une petite merveille.

(Petit selfie avec Trico)